vendredi 22 avril 2016

N°17 - Le Nominé Et Mes Genoux

Cette chronique est inutile, car elle ne procure ni gains, ni bénéfices.

Donc !... Si tu l’emportes aujourd’hui, ne fais pas ta catastrophe naturelle à inonder l’audience de tes larmes et de tes hoquets : aucune assurance n'acceptera de dédommager les sinistrés.

Et si ça peut aider, n’oublie jamais que la perspective de ton inutile victoire, c’est à toi qu’elle importe le plus ! Ne pleure donc vraiment pas si tu es consacré s'il te plaît, car ce sera juste embarrassant, en fait !

Et n’oublie pas davantage que le discours embrouillé et interminable est à la portée du premier imbécile venu, sachant que ce soir, tu es arrivé le premier –  il eut été dommage, d’ailleurs, que tu sois arrivé second, après m’avoir oubliée à la station-service...

Je dois te dire également que j’ai vu ton écriture enfantine sur ce papier, dont ce passage vibrant sur ton extrême attachement à ton prochain et à l’égalité Hommes-Femmes… 
À mon extrême limite à moi si toutefois je puis t’emprunter deux secondes extrêmes , j’ai bien envie de te dire que je ne serais pas fâchée que tu nous dispenses de ces machins !

Et ta « distance » vis-à-vis de l'esprit de compétition : du pipeau en corne de dahu, non !?

Je ne sais pas ce que tu espères atteindre ainsi, mais cette idée obsessionnelle de "te transcender toi-même" n'est qu'un narcissisme navrant qui ne te portera pas plus haut que la très modeste hauteur de mes genoux...

Le numéro suivant de CHRONIQUE INUTILE DU VENDREDI (La) vous causera d'orthographe.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire