vendredi 18 mars 2016

N° 12 - Germain

Cette chronique est inutile, car elle ne procure ni gain, ni bénéfice.

Ah ! Germain... Cet homme est rompu à éloigner la glace et peut parler des heures, à en briser des bâtons. Si tu écoutes Germain, tu n'es plus au bord d'hésiter : d'un coup, tu te fiches de l’Olympique Saint-Marseille comme de ton dernier pari, ou bien même de ce Dieu qui a créé les huîtres et les créatures pour les gober ; de ce Père qui a créé la pomme d'amour ; de discorde ; de la tentation ; d'Adam, sur Terre comme de Terre.

Germain à l'accent breton et la verve d'un Pagnol. C'est une sorte de Pagnol Breton - à cela près qu'il ne tient pas si bien que ça sur ses pattes...  L'autre jour, il s'est "castré la binette", comme il dit, et s'est retrouvé chez-lui avec une jambe roide, ce qui m'a donné l'occasion d'aller le visiter. Et là, ce fut une fête estivale... : nous échangeâmes toutes sortes de mauvaises pratiques et autres retours d'experts rances ; nous bûment Beaux coups et volûment fort ; nous riment à maux déployés et n'analysiment point quelque Comment ou autre Pourquoi.  
Ah ! Germain...  Il possède cet incroyable don qui le conduit à pouvoir être très proche d'être lui - et il pratique la chose assez régulièrement ! Lorsque l'on a constaté que l'on ne saurait jamais être complètement soi et qu'une belle partie du vaste monde en est même bien loin, c'est étonnant, non ?!

Germain, je l'aime, et puis c'est tout. Et celle ou celui qui me demande si je l'aime d'amour se pose une question qui n'a pas de sens. Comment pourrait-on aimer autrement ?

Le numéro suivant de CHRONIQUE INUTILE DU VENDREDI (La) vous causera des journées d'Anaïs.

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